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Après 42 ans de dévouement, Giovanni De Felice fait ses adieux à l’ACL

Publié le 12/12/2023, modifié le 12/03/2024

Après 42 ans de dévouement, Giovanni De Felice fait ses adieux à l’ACL

Le 31 décembre marque la fin d’une ère : Giovanni De Felice prendra sa retraite, clôturant ainsi 42 années riches et fructueuses à l’ACL. Il revient avec nous sur les moments marquants de sa carrière.

Quand avez-vous rejoint l’ACL ?
J’ai commencé en 1982. C’étaient les débuts de l’informatique et l’ACL avait décidé d’informatiser son fichier client. Il s’agissait d’un fichier physique, sur des cartes pour les quelques 63.000 membres à l’époque. Tout était classé et rangé par couleurs et alphabétiquement, et surtout mis à jour rigoureusement. Un travail fastidieux. Fort de mon expérience au sein de mon précédent employeur qui était une banque et une société d’assurance où j’ai pu commencer à toucher au monde de l’informatique puis intégré l’ACL afin d’aider le responsable du fichier client. Au fil des années, je suis devenu son successeur.

Quel a été la suite ?
Un tournant important a été franchi en 1985 avec la numérisation intégrale de notre fichier client. Ce fut le début d’une ère de modernisation et d’automatisation des processus internes. À mesure que l’ACL développait ses services, l’informatisation devenait cruciale. De la gestion des fichiers clients aux opérations sur le terrain, chaque aspect a été repensé et modernisé avec de l’informatique. Puis j’ai poursuivi mon parcours jusqu’à être responsable opérationnel de la S.A.

42 ans dans une même entreprise, c’est plutôt rare de nos jours. Qu’est-ce qui vous a motivé à rester ?
Ma carrière a débuté dans le secteur bancaire, mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas mon milieu. À l’ACL, j’ai trouvé plus qu’un emploi : une famille. L’ambiance chaleureuse, les liens d’amitié et les activités régulières entre collègues ont enrichi ces années. Professionnellement, chaque année apportait son lot de défis et de nouveautés. L’ACL m’a offert un terrain d’épanouissement et de formation continue. Bien sûr, il y a eu des périodes moins faciles, comme partout, il y a des choses qui te contrarient ou qui n’avancent pas comme tu le souhaites. Mais finalement, nous sommes arrivés à avancer, à faire évoluer l’ACL ensemble. Encore une fois, on était des copains, des collègues, une famille. Je me souviens que l’on organisait régulièrement des activités ensemble après le travail. C’est peut-être moins le cas aujourd’hui, mais c’est aussi la vie moderne qui veux ça, même si je vois encore des collègues qui arrivent à faire des activités ensemble.

Avez-vous déjà envisagé de quitter l’ACL ?
Il y a eu un moment de doute il y a une dizaine d’années, quand le directeur de l’époque envisageait d’externaliser l’informatique. Après 30 ans à l’ACL, l’idée de partir n’était pas agréable. Finalement, j’ai eu l’opportunité de rester en tant que responsable opérationnel de la S.A., un rôle qui m’a permis d’élargir mon spectre de compétences en gérant des équipes variées. Ce fut un changement de passer à gérer des machines à gérer des collègues du service routier ou encore du call center. Mais d’un autre côté, je connaissais l’environnement de travail puisque que j’avais participé au développement et la modernisation de ses services. Une fois encore, je me suis senti à l’aise.

En 2020, vous auriez pu prendre votre retraite…
Effectivement, à 60 ans, j’étais prêt à prendre ma retraite. Mais à la demande de Jean-Claude Juchem, j’ai décidé de prolonger mon parcours pour contribuer au projet de modernisation globale « Next Twenty Four ». Ma connaissance approfondie des différents services de l’ACL, notamment en informatique, a été un atout pour donner un dernier coup de main.

Quels sont vos projets pour 2024 ?
La retraite sera l’occasion de me consacrer à mes passions et à ma famille. Je prévois de m’investir davantage dans le football, sport que j’ai toujours pratiqué et aimé, notamment en entraînant les jeunes à Rodange. Je compte aussi m’impliquer dans la vie du club, voyager, profiter de mes quatre petits-enfants et continuer à cultiver l’amitié avec mes anciens collègues. Je ne vais pas m’ennuyer.