Renault R5 et Alpine A290 élues « Voiture de l'Année 2025 »

« C’est une très bonne nouvelle pour plusieurs raisons. Cela prouve qu’avec une même plateforme, on peut faire des véhicules qui sont à la fois similaires mais répondent à des besoins clients extrêmement différents. C’est aussi un énorme catalyseur de synergie interne pour œuvrer à la fois pour chaque marque et mettre en commun nos ressources. Donc, une victoire pour les deux marques est une très bonne nouvelle. Nous n’avions pas choisi de réunir les deux modèles ensemble, c’est le choix du jury, mais pour nous cela s’est avéré un choix gagnant. Le prochain défi est de prouver que l’on peut produire et concevoir des voitures en France et en Europe tout en proposant des prix compétitifs », a expliqué à l’ACL, Fabrice Cambolive, nommé Directeur Général de la marque Renault.

« Super content et fier. C’est la première fois pour notre marque avec notre premier modèle électrique. On a bien travaillé et ce prix reflète le travail effectué par nos équipes », a ajouté Philippe Krief, CEO d’Alpine.

Les autres finalistes comprenaient le Dacia Duster (172 points), le Hyundai Inster (168 points), le Cupra Terramar (165 points) et l’Alfa Romeo Junior (136 points).

À noter qu’Alain Rousseau, rédacteur en chef du magazine Automoto et membre du jury « Car of the Year » pour le Luxembourg, a donné ses voix, dans l’ordre, aux modèles présents sur le podium final.

Les caractéristiques gagnantes

La Renault R5 E-Tech Electric s’illustre en premier lieu par son look nostalgique et moderne à la fois, inspiré de l’iconique R5. Mais au-delà de son design, le modèle a séduit par son confort de conduite et son autonomie. Enfin, son prix en dessous des 30 000 euros a sans aucun doute fait pencher la balance de certains votes. Pour en savoir plus, lisez notre essai.

L’Alpine A290, qui est réalisée sur la même base que la R5, est la première citadine sportive électrique de la marque. Elle se distingue par des performances accrues et un design légèrement plus affûté. Elle profite également du savoir-faire sportif de la marque et offre de belles sensations au niveau de ses accélérations et de ses performances. À noter également des suspensions retravaillées pour une conduite plus dynamique. Pour en savoir plus, lisez notre essai.

Plus de 300 000 visiteurs au Salon de l’Automobile de Bruxelles

Après le succès du salon de l’Auto de Paris en octobre 2024, c’est à Bruxelles que le public a pu contempler les modèles de 63 marques automobiles dont 7 premières mondiales (l’Alfa Romeo Junior Ibrida Q4, l’Alfa Romeo Junior Veloce Q4, la DS n°8, la Microlino Spider, la Skoda Enyaq, la Skoda Enyaq Coupé et la Toyota Urban Cruiser) et 14 premières européennes comme la Ford Puma Gen-E, les Hyundai Inster et Ioniq 9 ou encore la Mazda model TBC et la Corvette E-Ray.

La Fédération de l’automobile et du cycle (Febiac), organisatrice du salon, a annoncé avoir dépassé ses attentes en matière d’affluence avec 307 362 visiteurs sur une semaine. Ce salon, très orienté sur la vente, devait donner la tendance de l’année à venir d’un point de vue commercial. Et les premiers retours semblent satisfaisants. « Fort de cette affluence, le Salon de l’Auto a confirmé son statut de plus grand événement indoor de Belgique. Nos sondages indiquent que 32 % des visiteurs se sont rendus au Salon avec une intention d’achat directe d’une voiture neuve », a indiqué Frank Van Gool, CEO de la Febiac, dans le communiqué.

Un bon indicateur pour l’Autofestival

Généralement, après le salon bruxellois, les constructeurs migrent leurs nouveautés vers les concessions luxembourgeoises afin d’être admirés pendant l’Autofestival. À l’heure où le marché automobile est sous pression et au cœur de la transition électrique, force est de constater que le public s’intéresse toujours à la voiture. Avec plus de 500 000 visiteurs, soit une progression de 25 % par rapport à l’édition 2023, le Salon de l’Auto de Paris, puis celui de Bruxelles, montrent indéniablement l’attrait du public envers l’automobile.

Des indicateurs positifs pour l’Autofestival qui, lui aussi, est un indicateur important pour le reste de l’année pour les professionnels du secteur. Traditionnellement, l’événement compte pour environ un tiers des bons de commande de l’année.

Par Jérémy Zabatta