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Un break affuté 100% électrique

Publié le 16/01/2024, modifié le 12/03/2024
Peugeot 308 break électrique ACL Test

Un break affuté 100% électrique

La Peugeot a décliné sa 308 en break et en berline, et ce, dans toutes les motorisations. Focus sur un modèle qui a de l’allure.
Berline ou break, votre Peugeot 308 ? La 308 existe en deux carrosseries distinctes et avec d’innombrables motorisations : essence, diesel, hybride, plug-in hybride ou encore électrique. What else ? Elle est, en outre, disponible en six coloris. Il vous est possible de choisir entre cinq types de jantes et cinq selleries. C’est la version tout électrique en finition GT qui va nous intéresser pour cet essai.

Un break 100 % électrique

La concurrence est, pour l’heure, bien maigre. Cela montre à quel point le créneau est très particulier. À l’instar des SUV, il faut tout de même avouer que le coefficient de pénétration dans l’air (Cx) est ici bien plus intéressant. Plus la silhouette du véhicule est élancée, plus le Cx est intéressant. Concrètement, cela permet d’optimiser l’écoulement de l’air et donc la consommation. Il est ici de 0,277.

Si la e-308 SW affiche plus de 1 800 kg avec votre serviteur à bord, on ne ressent jamais le poids du véhicule, sauf lorsqu’on enchaîne les virages serrés à des vitesses certes autorisées, mais que le client lambda ne s’autorisera pas, ou peu. Dans ce cas de figure, dès que l’on commence à entendre le bruit des pneus qui crissent, on relâche l’accélérateur et le sous-virage s’efface instantanément. Le châssis, tout comme l’amortissement, sont excellents, et que dire du toucher de route made in Peugeot ? C’est un régal. Ajoutez à cela le fait qu’elle soit particulièrement silencieuse, même sur autoroute.

Côté moteur, ce dernier développe 156 chevaux pour une vitesse maximale de 170 km/h. La batterie est de 54 kWh, ce qui lui permet, théoriquement, de dépasser les 400 kilomètres d’autonomie sur une seule charge. Dans les faits, nous avons réellement parcouru 76 kilomètres et consommé 120 kilomètres sur notre autonomie. Le différentiel aurait été moindre, mais rappelons que nous sommes là pour essayer le véhicule. Un client adoptera certainement une conduite plus coulée, c’est d’ailleurs l’idée lorsqu’on roule en tout électrique. La boîte de vitesses électrifiée à huit rapports est fluide, et vous avez la possibilité d’optimiser la récupération d’énergie via le bouton “B” situé à côté du sélecteur de vitesses. L’emplacement de ce dernier n’est pas idéal, car il faut souvent lever les yeux de la route pour le trouver, tant il est petit. Néanmoins, cela fonctionne très bien, tout comme les différents modes de conduite offrant des accélérations et des réglages de suspensions bien distincts.

Le chargeur embarqué, triphasé de 11 kWh, permet, dans le meilleur des cas, de récupérer 80 % d’autonomie en seulement 27 minutes. De série, le câble livré avec le véhicule est un mode 3 triphasé de 22 kW.

Un intérieur premium

Dès lors que l’on pénètre au sein de l’habitacle de la 308, la présentation est impeccable : c’est bien assemblé, la qualité est bien présente. Les sièges, ici en version Confort, maintiennent parfaitement et l’on peut même étendre quelque peu l’assise, ce qui est idéal lors de longs trajets.

À l’arrière, et sans modifier la position de conduite, l’espace aux genoux comme à la tête est suffisant, sans plus. L’accoudoir central dispose également d’un double porte-gobelets.
La particularité de cette version, c’est bien entendu son vaste coffre, ce dernier proposant un volume de chargement minimal de 548 litres.

S’il y a trois finitions pour la berline, il n’y en a plus que deux pour la version SW, à savoir Allure et GT.

Dès la finition Allure, vous aurez l’i-cockpit (un petit volant et l’instrumentation digitale en 3D) avec un écran de 10”, le vitrage arrière surteinté, les capteurs avant ainsi que la caméra de recul. En outre, de série, il y a les jantes de 18”, les sièges et le volant chauffants, le régulateur de vitesse adaptatif, deux prises USB-C à l’avant et trois modes de conduite.

Parmi les aides à la conduite, l’équipement est très complet, avec notamment le freinage automatique d’urgence qui détecte les piétons et ce, même la nuit.

La Peugeot e-308 en finition Allure est affichée à 42 709 € et 44 770 € pour la version GT.
Dernière chose, les révisions sont à effectuer tous les deux ans ou à chaque échéance de 25 000 kilomètres.

Par Julien Di Luigi