La Sardaigne en moto - des vacances sur mesure

1ère étape, 550 km… c’est déjà les vacances !

Vous partez en direction d’Etaing (Meuse), un début d’itinéraire qui vous permet d’éviter les autoroutes trop souvent  encombrées de voitures et autres camions. Commercy et ensuite Neufchâteau, Langres, Dole, Lons-le- Saunier, Bourgen-Bresse sont vos prochains points de passage, avant d’entrer dans la vallée du Bugey et enfin atteindre votre 1ère destination, l’hôtel de France à la Tour du Pin (www.hotel-de-france-isere.com). Juste à côté de l’hôtel, un garage fermé vous est proposé.

2ème étape, 440 km…, juste avant de prendre la mer !

Grenoble et ensuite Gap, avant de passer par Sisteron, voici le début de votre route pour cette deuxième journée. La route Napoléon vous offre une multitude de courbes, un vrai régal pour les passionnés de deux-roues. Au terme de cette étape de 440 km, vous arrivez au port de Toulon. Il n’y a pas lieu de se tromper, les navires de la compagnie Corsica Ferries sont tous amarrés au même endroit. Dès que vous aurez franchi l’entrée du port, les collaborateurs de Corsica vous prendront en charge. Ils contrôleront vos titres d’embarquement et appliqueront un autocollant sur ceux-ci et sur votre moto. Dès cet instant, vous connaissez le n° de la cabine que vous aurez pris soin de réserver. Attention, une file d’attente dédiée aux motos vous est proposée, évitez de vous tromper. Petite astuce : Pour  maintenir correctement votre moto dans le bateau, elle aura toujours son côté gauche vers une paroi. Il est donc préférable d’utiliser votre valise droite pour ranger les vêtements et trousses de toilette à utiliser encabine. Vous  l’avez compris, une traversée de nuit vous permet de gagner un jour, mais attention de ne pas arriver en retard
au bateau.

3ème étape et première sur le sol italien ! (295 km)

Vous arrivez entre 6 et 7 h du matin à Porto Torres en Sardaigne. Attention de ne pas oublier de se réveiller et de  libérer les cabines une heure avant l’accostage. Le débarquement est rapide, vous dessanglez vous-même votre moto  et vous suivez les instructions du personnel navigant. Une fois sorti, direction Alghero, puis la superbe route « SP105  » qui longe la mer jusque Bosa. C’est vers l’est de l’île que vous vous dirigez, en traversant une région on ne  peut plus aride. N’hésitez surtout pas à vous arrêter pour manger dans un de ces petits restaurants de villages montagnards, l’accueil et la cuisine y sont tout bonnement extraordinaires. Pour la fin de cette étape, je vous propose de poser vos valises à la résidence hôtel Rejna à Cardedu (www.rejnaresidencehotel.it). Vous êtes à 300 mètres de la plage, vous bénéficiez d’une piscine, d’un bar, d’un restaurant et d’une position géographique qui vous permet d’y séjourner trois jours tout en visitant un maximum d’endroits.

4ème étape… en passant par la capitale de l’ile ! (295 km)

Quelle chance, pas besoin de refaire ses valises pendant trois jours. Vous prenez aujourd’hui la route vers le sud-est  de la Sardaigne. L’objectif est d’atteindre Cagliari, en longeant au maximum les côtes. De nombreux points de vue et  plages s’offrent à vous, à l’image de Sant’Elmo, Cala Pira ou bien encore Punta Molentis. Pour le repas de midi, l’ambiance plage est assurée à la White Box Café sur la plage de Solanas. Cette dernière adresse vous permet de ne pas attendre d’arriver à Cagliari où l’atmosphère y est un rien moins campagnarde. Petite recommandation, quand vous faites votre plein d’essence, attention de bien choisir la pompe où vous vous servez vous-même, le carburant vous est vendu moins cher.

5ème étape… de la montagne en direction de l’ouest ! (400 km)

La visite du côté ouest s’impose, même si l’est a plus d’attrait pour la pratique de notre passion. La route deviendra  progressivement moins montagneuse pour laisser place à des paysages de pâtures et de moutons. L’étape est donc  un rien plus longue, mais pas très difficile à la conduite en direction d’Oristano. Lors de votre retour, à une vingtaine de kilomètres de votre hôtel, sur la SP28, vous découvrirez le village montagnard de Gairo San’t Elena. En entrant  dans la Via Eleonora d’Arborea se trouve une pizzeria où le patron est un très grand amoureux de la bonne cuisine sarde. Une adresse qui ne paye pas de mine, mais où il faut faire escale.

6ème étape… on remonte vers le nord ! (250 km)

Pour cette dernière étape sur l’île italienne, je vous propose de remonter vers Santa Teresa Gallura, pointe la plus au  nord de l’île et port permettant de relier la Corse toute proche. Cette région vous offre à la fois des routes  extrêmement sinueuses, mais également des points de vue fantastiques. Après un petit passage par  Porto Cervo, la localité la plus huppée, vous continuez votre route vers l’hôtel Majore à Santa Teresa (www.hotelmajore.it). L’hôtel est à deux pas du port et offre un maximum de commodités.

7ème étape… en passant par la Corse (150 km)

En choisissant le bateau de 11h en direction de Bonifacio, cette formule vous permet d’accorder vos horaires avec  votre arrivée en fin d’après-midi au port d’Ajaccio. La traversée entre la Sardaigne et la Corse est de 50 minutes,  mais pensez à arriver à l’avance au port. Une fois à Bonifacio, il vous restera à prendre la direction de Propriano,  puis Ajaccio. Après avoir fait une trentaine de kilomètres, vous  verrez sur votre gauche le lion de Roccapina et par la même occasion la « Casa » du même nom. Une petite adresse où la cuisine est très sympa. Vers 18h, Corsica Ferries vous attend pour votre embarquement en direction du continent.

8ème et 9ème étape… deux jours pour rentrer vers le Luxembourg (640 et 420 km)

Après avoir navigué de nuit et accosté à Toulon, je vous invite à faire la route du retour en deux fois. Une halte à  Rochejean dans le Jura, à l’hôtel Les Gentianes s’impose (www.hotelmetabief.net). Le patron y est motard et ne manque pas d’histoire à raconter. Ainsi se clôture votre tour moto en Sardaigne où 3200 kilomètres de virages et de vues magnifiques ne pourront que vous laisser une multitude de souvenirs et d’histoires sardes à raconter.

Jean-Luc VANQUIN